Une semaine de rêve dans les Hautes Alpes

Bonjour à tous,

La semaine dernière, nous étions en déplacement pour O’France dans les hautes Alpes. 6 jours de courses d’orientation en altitude sur les domaines skiables de Vars et Risoul du 7 au 12 juillet.

Après une semaine de boulot bien chargée pour pouvoir me libérer, me voici le samedi matin dans la voiture à 6h30 afin de faire les 8 heures de route qui me séparent de Vars. Après quelques bouchons dus aux premiers départs en vacances, me voila arrivé à la résidence ou je suis logé. Il est 15h30, et là commence une semaine d’enfer.

Je décide de prendre mon vélo et de me grimper le col de vars pour m’habituer tout de suite à l’effort en altitude. 20km d’ascension pour 1100 m de dénivelé. De quoi avoir mal aux jambes après la voiture.

Jour 1 : Le dimanche Matin, enfin les 5 jours commencent par un sprint dans la citadelle de Mont Dauphin. Nous nous retrouvons, Martine, Gérard, Alexis, Jeanne, Aubin, Héloïse, Bastien, Elliot, Baptiste, Wilfrid, dominique, Albert et Ghislaine sur le lieu de course. Un site génial place forte Vauban inscrite au patrimoine de l’UNESCO avec des énormes remparts et de nombreux passages souterrains. De quoi faire plein d’erreurs. Après avoir eu du mal à me situer pour aller à la balise 1 et oublié quelques passages qui m’auraient fait gagner quelques précieuses secondes, je termine cette première course assez content. La seule carte sans vraiment de courbe de niveau. Toutes les autres cartes de la semaine seront couvertes de courbes.

Comme il me restait encore des forces, je prends ensuite mon vélo pour aller grimper le col de la Bonette 24km d’ascension avec 1500 m de dénivelé. On passe aux choses sérieuses d’autant plus qu’il culmine à 2700 M d’altitude. Un col difficile en raison du vent au sommet mais monté à un rythme tranquille.

Jour 2 : le Lundi moyenne distance à Vars. Pas de trajet car le télésiège qui va à l’aréna part au pied de la résidence. nous montons avec Bastien et les enfants. Ensuite bonne montée à pied pour aller au départ. Je pars dans la course et les balises s’enchainent bien. Quelques petites approximations mais rien de bien grave, Entre la 6 et la 7, je rencontre Bastien qui me demande confirmation de notre position, et heureusement car en me montrant la position ou il pense être, je m’aperçois que je suis 50 mètres en dessous de la position ou moi je pensais être. Merci Bastien. Le reste aucun soucis. Un sol relativement propre entre forêt clairsemée et zone dégagée. Assez sympa.

Ensuite, pour ne pas changer mes habitudes, direction le Col du Lautaret. Un col pas très difficile de 26km et 850 m de dénivelé. Le problème, pas un virage, que de la ligne droite, beaucoup de véhicules et un vent du nord de face en permanence. Mais rien d’insurmontable.

En revenant, je reçois un appel de Martine, en raison des prévisions d’orages la course longue distance du lendemain mardi est repoussée au Mercredi. Dommage, ça fout mes prévisions d’ascension de cols en l’air.

Jour 3 : Donc pas de course et pas de vélo. Le temps n’est pas au beau fixe mais pas d’orage. Je passe ma journée à travailler pour l’ASCO pour la préparation du CF de CO  VTT de septembre. Aucun effort dans la journée mais je suis plus fatigué que si j’avais grimpé l’Everest.

Jour 4 : Nous nous retrouvons sur l’aréna située à VARS en haut de la station. Pour aller au départ, on nous emmène en bus tout en haut du col. On aperçoit les orienteurs sur les hauteurs qui naviguent difficilement dans le dénivelé. Viens l’heure du départ. Et là horreur, sur la carte les 2 premières balises sont dans un horrible pierrier très difficile à circuler et encore plus à voir les balises. La 1, trouvée à la vitesse d’une tortue mais sans erreur, mais la 2, catastrophe mauvais choix d’itinéraire pour éviter un peu le pierrier mais qui me fait passer à coté de la balise sans la voir et arriver 50m au dessus. Le temps de redescendre, au moins 5 minutes de perdues.
Un fois sorti du pierrier, les balises s’enchainent correctement, je croise Jeanne dans la course, j’arrive à ma balise 6 et ouille 8 courbes de niveau équidistance 5m à prendre de face pour aller à la 6. Pire encore entre la 8 et la 9 avec 17 courbes de niveau à monter. Asphyxié après cette montée, je ne fais pas attention aux courbes pour aller à la 10 et j’arrive 40m en dessous de ma balise, ce qui me fait perdre 5m et contribue à m’achever.
La fin s’enchaine correctement à une vitesse d’escargot.
Quelques minutes de repos bien mérité, un bon repas et me voilà reparti avec mon vélo pour un gros morceau, le col de l’Izoard et ses rampes à 10% et une arrivée à plus de 2600m et 1000m de dénivelé  Une montée bien gérée sans peiner. Plus ça va, plus je grimpe vite. C’est chouette la montagne. Dans l’ascension, un cycliste me double et me laisse sur place. Ça fait mal. Cependant, il a du se mettre dans le rouge parce que quelques kilomètres après, je le repasse et j’arrive en haut du col avec plus de 5 minutes d’avance.

Jour 5 : direction Risoul pour une moyenne distance. Une Aréna sympa au cœur de la station. La, on s’aperçoit avec Martine et Gérard que nous sommes tous les 3 habillés avec la veste noire d’Infosport organisation. La classe. Après une photo pour immortaliser ces tenues, direction le départ. La 1 s’attaque parfaitement, tellement bien que je choisis d’aller à la 2 à l’arrache. Et bien évidemment, le bide. J’arrive légèrement en dessous de ma balise, j’en vois une autre et en plus je fais un 180 degré. Moralité, toujours faire attention si c’est trop beau et au moins 6mn de perdues. 3 et 4 s’enchainent parfaitement et je recommence mes bêtises en allant sur la 5 attiré par la mauvaise tache de blanc sur la carte (il y en avait 2 et évidemment j’ai choisi la mauvaise) encore 3 minutes de perdues. Le reste s’enchaine facilement pour une fin sur les pistes de ski.

Ensuite, encore un effort, il me reste un col mythique à faire : le Galibier. Annoncé assez pentu, je m’attends à en baver. En plus, il ne fait pas très chaud. Je suis obligé de mettre 2 maillots. Je démarre et contrairement à ce que je pensais, je grimpe assez vite et les % ne me font rien. Seul le dernier kilomètres avec du 9 à 13% me fait mettre en danseuse pour aller plus vite. Youpi encore un de fait. Malheureusement le dernier de la semaine.

Jour 6 : dernier rendez vous à Risoul. Un départ en chasse. Marrant, ça défile au départ toutes les 30 secondes. Je pars confiant, la 1 parait assez facile donc au lieu de suivre le chemin et attaquer à une souche, je coupe. Evidemment, je me loupe et j’arrive sous la balise. Je remonte et je perds 4 minutes et des forces. Heureusement ce sera ma dernière erreur. Le reste s’enchaine correctement. Pour aller à la 2, plus de 2 kilomètres et pas beaucoup de repère mais là la chance est avec moi, je suis les courbes, je remonte, je passe le sommet et là, houra, la balise est devant moi à 1 mètre Quel bol. De la 2 à la 5, ça s’enchaine parfaitement. Ouille pour aller à la 6, 18 courbes de niveau à monter. Au secours. Vivement la Beauce. Mais là, pas d’erreur, j’enchaine le reste des balises à un rythme de sénateur (les faignants). Et fini une dernière fois dans la superbe station de Risoul.
Ensuite une demi heure pour souffler mais désolé pas de vélo. Je monte dans ma voiture et je file sur la route pour 8 heures de voiture. Je laisse dernière moi tous ces sommets. Dommage c’était vraiment sympa. Des cartes intéressantes, des courses bien tracées, des sites et des arénas bien choisis, une organisation sans faille. Bravo aux organisateurs. Je serais bien resté plus longtemps. Heureusement je retourne en montagne dans 3 semaines.

J’en aurai bien profité et je suis revenu avec la pêche due aux nombreux efforts effectués en altitude. La preuve, à peine revenu à Orléans, et hop 100km de vélo avec Pierre Adrien.

Et voilà, suite au prochain épisode. J’espère que ça va vous donner l’envie de venir plus souvent avec nous.

A bientôt.

Franck