récit du weekend du CNE par Valentin MEUNIER



Et voici le récit du weekend du CNE qui a eu lieu le weekend dernier du coté de Chinon.

Jeudi matin, je me lève et comme depuis plusieurs jours, il pleut. Je regarde la pluie tomber dehors et je sens la motivation disparaitre peu à peu. Je me ressaisie, je suis inscrit et je dois tenir mon engagement auprès du club et je prends la route. En fin d’après-midi, j’arrive du coté de Chinon, la nuit commence à tomber et il ne pleut plus.

La première course est une nocturne sur le territoire de Saint benoit la forêt. Je me gare, et commence à avancer vers l’aréna en chemin je croise Raymond le premier arrivé, nous attendons ensemble le reste de l’ASCO. L’heure tourne, l’ASCO arrive en masse, Franck me donne ma puce et je fonce vers le départ. La nocturne étant une première pour moi en compétition, j’ai choisis de courir en open sur le circuit Orange. J’allume ma frontale et je prends le départ. Tous les circuits ont la première balise en commun, nous longeons tous la ligne de chemin de fer à des allures différentes sur un chemin étroit plein de boue la distance parait interminable et j’ai l’impression d’avoir raté la balise. Enfin elle est là à gauche en plein sur le chemin. Direction la deuxième balise, je rentre dans la forêt. Je vois des points lumineux dans toutes les directions, la sensation est différente des entrainements nocturnes de l’ASCO ou nous sommes seuls en forêt. Il ne faut pas se laisser déconcentrer par toutes ces lumières. J’avance de balise en balise quand d’un coup, il y a un regroupement dans la zone ou aurait dû se trouver la balise 173. Au sol, il y a le piquet de pose avec le numéro de la balise, je suis bien au bon endroit. Que faire ?? N’étant pas le seul dans cette situation, je poursuis mon parcourt. J’enchaine les balises sereinement, Chemin, layon, fossés. Avec quelques « Je suis sur le chemin ou le layon ?? » Je poursuis mon chemin, Franck me dépasse, il m’encourage. Il ne reste que trois balises, pour la prochaine ne doit y aller en azimut, Avec Franck nous avons la même, je décide de le suivre, arrivé au bout fossé, pas de balise « est-ce le bon fossé ? » nous remontons et nous arrivons à la balise. Une, deux, balise et l’arrivée. Je suis content de ma course. Nous discutons à l’arrivée, en particulier de la balise manquante, « Mais où est-elle ?? »

Le lendemain (vendredi), départ encore de saint benoit la Forêt, mais sur un autre lieu de course pour une moyenne distance. Le matin il y a eu une petite averse et le temps semble s’être amélioré. J’arrive sur l’aréna, beaucoup de boue, c’est pas bon signe. Je croise beaucoup de monde du club, nous étions 35 inscrits. Il est l’heure, je m’approche du départ, j’avance, j’avance, j’avance, le départ est loin de l’aréna. Je prends le départ pour un circuit de 7km avec 23 balises. Il ne pleut pas ! J’avance de balises en balises, la forêt est similaire à celle de part chez nous, je me sens comme à l’entrainement. En milieu de parcourt, les choses se gâtes, il commence à pleuvoir, j’accélère le rythme, un peu plus tard, je suis complètement trempé, j’ai de l’eau sur les lunettes (penser à mettre un casquette la prochaine fois) je ne vois plus grand-chose et je commence à en avoir marre. Courage c’est bientôt fini ! La fin du parcours est la même pour tous, nous nous suivons à la file indienne et ouf l’arrivée. Je passe à la GEC, le ravito ça fait du bien ! et je vais me changer. Une course sympa comme un entrainement à la maison.


Le jour suivant (samedi) nous avions au menu un sprint dans le centre-ville d’avoine. J’ai sur ma carte 3Km et 19 balises. Le matin, il y a eu un rayon de soleil (J’y ai cru), je prends la route et… grosse averse, pourvu que… J’arrive au stade qui est l’aréna. Je me dirige vers le départ il y a une fine pluie. Je prends le départ, la carte me fait penser aux entrainements d’Épieds en Bauce. Je vais de balise en balise et change sans cesse de direction (Je pense au labyrinthe de cette été). Mince je pars dans la mauvaise direction, quelques secondes de perdu j’avance, j’avance et c’est déjà fini. Une course sympathique, un break en ville avant de retourner dans la forte pour le CNE.

Le dimanche, c’est le grand jour du CNE, Critérium National des Equipes. La course sous forme de relai se passe à Cheillé, à côté d’Azay le Rideau. Dans ma catégorie, les équipes sont composées de 7 relayeurs. Avec Franck, Cyril, Paul, Wilfrid, David et Nicolas nous sommes la deuxième équipe homme pour l’ASCO et je suis placé en 6eme position. Encore une fois, pas de chance avec la météo, une tempête est annoncée, il ne cesse de pleuvoir et l’aréna est un vrai champ de boue.

Le départ est un départ en masse à 6h00. A cette heure, il fait encore nuit, les premiers relayeurs ont une épreuve de course nocturne. Cette course est également mon premier relai, J’ai dû me familiariser avec les règles du jeu. Chaque relayeur à un parcours qui est décomposé en deux étapes. Entre les deux étapes, il passe dans le couloir spectacle, cela permet à son équipe, de le situer dans la course et indiquer au prochain relayeur qu’il doit se préparer. Toute la matinée, les relayeurs s’enchainent, vers 11h00, la tempête commence à s’accentuer et commence à soulever les tentes et on prévoit d’avancer le départ en masse du restant des concurrents. En 6eme position, je prends le départ en masse. La première partie de la course se passe bien, la forêt est assez classique, comme on en a l’habitude. La difficulté est due au départ en masse, il y a beaucoup de monde dans la zone. J’arrive jusqu’au couloir spectacle, ouf j’en ai fait la moitié. La deuxième partie est très différente, le terrain est très vallonnée et plus technique, j’enchaine les balises je grimpe la dernière cote, et je sors de la forêt dans le couloir d’arrivée, le soleil est revenu.

Très content du weekend, quatre courses très différentes, une nocturne, une moyenne distance un sprint et un relai. Malgré la pluie tout s’est bien passé, un super accueil, merci au COTS pour l’organisation.